Simencourt tire son nom d’une origine mérovingienne, dérivé de « Simon » (nom de famille) et « Curtis » (domaine rural). Au fil du temps, le village a porté différents noms, tels que Simenourt en 1130, Siemcort en 1137, Simencort en 1159, ainsi que Simonkort, Cemencourt ou Simoniscorti.

  • Superficie : 506 hectares

Évolution de la population

  • 450 habitants en 1906
  • 413 habitants en 1982
  • 523 habitants en 1990
  • 576 habitants en 2024
  • Altitude : entre 93 et 137 mètres

Blason du village

Le blason est écartelé des armes de la famille de Miraumont (au 1 et au 4 : argent chargé chacun de trois tourteaux de gueules) et celles de la famille de Piennes (au 2 et au 3 : azur chargé chacun de six billettes d’or). Peronne de Piennes était la veuve d’Olivier de Miraumont, seigneur de Simencourt.

Personnalité notable

Le village de Simencourt est le lieu de naissance d’Antoine HAVET, religieux dominicain, évêque de Namur et l’un des Pères du Concile de Trente.

Divisions du village

Le village est divisé en différentes parties, notamment :

  • Simencourt (la principale)
  • Vieux Simencourt ou la Vieille Ville
  • Simencordel ou le Petit Simencourt
  • La Cauchie
  • Le Noeu
  • Le Hasard

Le Noeu, un fief du village, appartenait au début du XVIIIème siècle au sieur Pelet d’Arras.

Histoire féodale

Le premier seigneur de Simencourt mentionné est Beaudouin de Simencourt au XIème siècle. Sous le règne de Charles Quint (1500-1558), la seigneurie appartenait à Claude de Miraumont. La terre de Simencourt est passée par diverses familles, dont Bethencourt et Dieval. En 1789, à la veille de la Révolution, elle était la propriété de la famille Le Mayeur de Cambrai.

La maladrerie de Simencourt, fondée par le seigneur du lieu, fut réunie à l’hôpital d’Arras par une lettre d’amortissement du roi en 1698.

Histoire de la motte féodale de Simencourt